Les deux sites sont alimentées en eau de mer par des pompes fonctionnant au fioul. A ma question sur la méthode employée dans le passé, la responsable du musée me montre les photos des moulins à vent qui parsemaient le paysage. Pourquoi ne pas les restaurer? Le coût, dit-elle, trop élevé. Je lui fais remarquer que bientôt il sera peut-être moins onéreux de réparer un moulin que de faire tourner des pompes au fioul…. Elle dit que ce n’ est sans doute pas faux. Toujours est il que la piste des moulins à vent n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. A Noirmoutier déjà, nous utilisions des petits moulins, style éoliennes, qui permettaient de vider ou remplir un marais. Pour mon futur projet auquel je compte m’atteler dès mon retour c’est à dire la construction d’un marais salant en Balagne, je mets cette idée de moulin dans un coin de ma tête. Pour en revenir à cette production sicilienne, il n’en reste pas moins dommage que sur ces parcelles travaillées manuellement, le sel finalement ne touche pas l’argile et donc ne s’enrichit pas en apport de magnésium et calcium qui fait toute la différence et la qualité du sel de Guérande, de Noirmoutier, de l’Ile de Ré et de la cote sud Vendée. Prochaine étape Catane et l’Etna, mais il semble qu’il soit en éruption et rien ne garantit que je puisse m’approcher. On verra. Ainsi est faite l’incertitude du voyage .