Malgré la satisfaction de nombreux concitoyens,  la disparition récente de la taxe audiovisuelle sonne comme une énième mauvaise nouvelle, l’accentuation de la déconstruction d’un service public digne de ce nom. Car évidemment sous couvert d’une « économie » soit disant bénéfique au sacro saint « pouvoir d’achat », il s’agit bien là d’un nouveau coup de boutoir démolissant un service public et un renforcement du privé, omniprésent dorénavant dans tous les secteurs. Car qui pour financer les medias publics ? En l’occurence Radio France et France Télévision. De toute évidence, plus ou moins rapidement, les grands propriétaires des médias privés qui pilotent déjà allègrement la presse et la télévision et qui pèsent de tout leur poids sur les choix citoyens . Après le démantèlement progressif de l’hopital public et du système de santé, celui du transport, le marasme dans le secteur judiciaire, la dissolution du Quai d’Orsay et de la diplomatie française, la gestion des affaires publics par des cabinets privés,  et surtout la démolition de l’école, de l’Université, d’un système scolaire, d’éducation, de formation  public et laïc, l’abandon de la taxe audiovisuelle sonne le glas d’une information échappant aux intérêts privés. Et cela avec cette allégresse généralisée d’un pseudo gain financier. Jeu de tartuffes  si l’on  considère la faculté et la rapidité de compenser certaines « économies » par l’ajout de taxes diverses, l’actuelle gestion de la pseudo « crise pétrolière « et ses milliards de profits en étant la énième preuve .