Palestine Israel Ferré Vercors
Non ce n’est pas un code .
C’est une concordance de temps. Être en mer et apprendre ces nouvelles terribles qui viennent du proche orient. La mort de mes frères palestiniens, de mes frères israéliens. Et se trouver par un curieux hasard en train de lire « Le silence de la mer « de Vercors. Et être en train d’écouter devant la mer immensément bleue « « La mémoire de la mer de Ferré ». Le vacarme du monde et le silence de la mer, le pouvoir pacifique de la poésie, le pouvoir destructeur des hommes.
Réussir ainsi à ne pas entendre pour la énième fois les discours crétins et criminels, des responsables, les ministres de La Défense, les présidents, les chefs qui depuis plus de 50 ans n’ont rien fait , ont laissé un pays humilié une population, l’a affamé, renié ses droits, trahi sa parole, torturé ses enfants.
La paix est morte avec l’assasinat de Yitzhak Rabin (4 novembre 1995). Depuis Israel , déjà coupable de cécité s’est embarquée dans un tourbillon de violence, de radicalisme religieux. Il a créé avec ses moyens fabuleux ultra sophistiqués un apartheid et toutes conditions de la haine et de la terreur. La question depuis …? 1947? 1967? OSLO? Reste la même. Qui arrêrera cela ?
OOOh j’entends déjà des cris! Islamo-gauchiste, naïf idiot. Et bien non je ne crois pas qu’il y ait des gentils palestiniens et des méchants israéliens. Ça c’est le monde binaire que vous avez construit autour du bien et du mal. Chacun a ses parts d’erreurs et de magouille évidemment. Je parle moi d’une grande injustice, d’un grand mensonge, d’un grand silence.
Et quand on agite sans relâche le chiffon de l’islamisme radical, on oublie comment Israël est devenu un pays radical religieux. Avec ses fous de Dieu aussi .
Et que « nous », ce que nous défendions, défendons, c’ est la laïcité comme rempart à cette folie.
Dieu des granits ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s’immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu’on pressent
Quand on pressent l’entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue
Dans cette mer jamais étale
D’où nous remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles
Merci Bibi pour ce beau texte.
Merci pour ton intérêt et ton travail pour nous aider à comprendre ces peuples qui souffrent, pas si loin de nous.
J’ai trouvé dernièrement dans une give box Le silence de la mer, éditions Albin Michel 1951. Est-ce un hasard ?
Donc je le fais remonter dans ma pile « à lire »…
A prestu
Colette
Merci pour ce reportage et ce texte,j en fais profiter mes fils qui naviguent eux dans une mer de doutes et de craintes.
Bises